Liste des plantes médicinales et comestibles

En raison de l'importance des notes ( plusieurs milliers de fiches botaniques ) seules quelques plantes seront mentionnées. Pour toute information complémentaire une demande sera adressée afin de voir si une fiche correspondante existe tant dans la base en français qu'en mandarin.

La liste des principales plantes & substances médicinales peut être consultée ici :Plantes & substances


Propriétés médicinales des fruits et légumes.

Ce document recense quelques fruits et légumes les plus communs de la cuisine chinoise disponibles dans les commerces de Belleville.

Dans un premier temps, cet inventaire, réalisé par l’association « Chinois de France - Français de Chine », exclut volontairement les fruits et légumes communs aux traditions culinaires chinoises et françaises. N’étant pas un livre de cuisine, cet inventaire remanié par nos soins ne décrit pas les usages culinaires de ces produits. Par contre il mentionne certaines propriétés mises en valeur dans les phytothérapies chinoise ou occidentale. Cela n’en fera pas pour autant un livre de recettes médicinales.

En effet, le but de cet exercice est de pointer à titre de curiosité quelques propriétés médicinales des plantes alimentaires, et ceci afin d’encourager éventuellement le lecteur à consommer de tout pour se maintenir en bonne santé. Dans le système chinois, on peut dire sans exagération qu’il n’existe que peu d’espèces végétales qui ne posséderaient de propriété médicinale capable de soulager certains maux . Les légumes n’échappent pas à cette règle.

Il apparaissait donc intéressant de préciser pour chaque espèce rencontrée aux étals des marchés quelles en sont les propriétés médicinales afin de comprendre comment les Chinois les utilisent dans leur pharmacopée quotidienne. On entend par pharmacopée quotidienne les recettes familiales sous forme d’infusion ou de soupe destinées à soulager un mal-être passager : rhume, grippe, indigestion, règles, et cetera. Si les légumes entrent tout naturellement dans les plats cuisinés, dans certaines conditions, ils sont aussi utilisés comme remède et participent ainsi à la composition de recettes susceptibles de soulager certaines maladies. Quelques plats occasionnels sont d’ailleurs spécialement élaborés en ce sens

L’observation au quotidien montre que les Chinois ont recours à la fois à leur médecine traditionnelle et à la médecine moderne, à leur pharmacopée basée sur l’usage des plantes et à une pharmacie ayant recours à des molécules chimiquement pures. Il n’est pas dit que l’une et l’autre des pharmacopées aient toujours les mêmes fonctions, surtout au niveau des symboles et des croyances. La pharmacopée traditionnelle étant culturelle, celle-ci touche aussi le psychisme, soulage d’une certaine anxiété existentielle, éventuellement bénéficie d’un effet placebo rassurant la personne en faisant jouer des représentations traditionnelles dans le processus de guérison. Il n’est donc pas rare en y regarder de près de constater qu’une maladie fait l’objet des deux systèmes de soins simultanés. Si l’automédication traditionnelle semble assez bien maîtrisée, on ne peut en dire autant concernant les médicaments achetés en pharmacie. Bien des confusions sont relevées, par exemple des médicaments censés soulager des maux d’estomac sont réservés en fait à des troubles intestinaux. Il y a là matière à conseilles dans beaucoup de foyers domestiques, les notices étant généralement incompréhensibles à la plupart des personnes.

La même remarque s’applique au passage en magasin français, au supermarché.

Beaucoup de produits de consommation courante restent inconnus faute d’en connaître l’usage, faute de pouvoir en lire les étiquettes. Ainsi, certains produits laitiers, susceptibles de compléter favorablement certains régimes asiatiques pauvres en calcium, sont ignorés par méconnaissance.

D’un point de vue méthodologique, il existe une réelle difficulté d’identification des plantes venant du fait que les personnes interrogées ne sont pas forcement des botanistes ou commettent quelques erreurs de reconnaissance. Ensuite et surtout, les appellations sont différentes d’une région à l’autre, d’une langue à l’autre, si bien qu’à propos de certaines plantes règnent quelques confusions dans le travail de synthèse. Enfin, certains idéogrammes ne sont pas faciles à retrouver dans les différentes calligraphies possibles entre le chinois simplifié et classique, moderne ou ancien, sans parler des transcriptions dialectales. Nous avons donc fait au mieux en partant du nom botanique pour rechercher ensuite les différents noms d’usage.

Ceci étant, les différents noms recueillis sur le terrain ont été conservés pour mettre éventuellement en évidence le flou sémantique relatif à telle ou telle plante et inciter le lecteur à préciser s’il le peut. Seul le nom scientifique servira de repère valable, bien que les noms vulgaires et les éventuelles confusions d’identification soient parfois mentionnés pour cerner les plantes aux représentations floues. Ce qui en soi est intéressant du point de vue de l’ethno botanique.

L’inventaire débutera par le genre Allium. Viendront ensuite les légumes : racines, feuilles, fruits, graines. Une autre approche se fera simultanément par genre mettant en évidence la diversité de certaines espèces botaniques. Enfin, les fruits et les graines termineront cette modeste présentation, dont le mérite éventuel, s’il existe, sera d’éveiller la curiosité du lecteur en l’invitant à poursuivre la découverte des plantes alimentaires exotiques et leurs usages dans différentes sociétés asiatiques.

JP - 27/08/2014


Description des Plantes et de leurs usages


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